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Personnages célèbres de Champagney

René Simonin

Né le 28 novembre 1911, il est le fondateur de la Maison de la Négritude et des Droits de l’Homme . Il consacre une grande partie de sa vie à cette œuvre afin de créer un mémorial permettant de lutter contre le racisme et les violations des Droits de l’Homme. 

Ce juriste de formation, deviendra publiciste et journaliste à Paris, mais il n'oublie pas son village natal, il fut conseiller municipal de 1971 à 1977. Il l'évoque aussi bien dans son œuvre poétique que dans ses écrits historiques. Il meurt le 11 septembre 1980.

Maurice Ehlinger 

Il naît le 25 septembre 1896 à Champagney, mais passera son enfance à Moyenmoutier et à Saint-Dié des Vosges.

En 1916, il est appelé au 121ème régiment d’artillerie lourde. Après sa démobilisation en 1921, , Il monte à Paris et intègre l'Ecole supérieure des Beaux Arts. En 1923, il expose pour la première fois ses peintures. Il obtient deux médailles. En 1929, il est nommé professeur de dessin de la ville de Paris, il dispose d’un atelier boulevard Montparnasse et d’un autre à Andelnans. Il obtient la médaille d’or pendant la seconde guerre mondiale en Lorraine. Après sa mort le 26 août 1981, il laisse derrière lui de nombreuses œuvres conservées dans des musées (Troyes, Saint-Dié, Nancy, Belfort, Gray, Héricourt, Luxeuil). 

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Jacques Antoine Priqueler

Né le 6 mars 1753 à Champagney, il intègre les gardes du corps du roi en 1771, Priqueler recevra son brevet de capitaine en 1786.

En 1789, alors qu'il est en permission dans son village natal, il participe à la rédaction du cahier de doléances de la paroisse de Champagney destiné au roi Louis XVI pour préparer les États Généraux.

René Simonin, le fondateur de la Maison de Négritude a émis l'hypothèse qu'il était l'initiateur de l'article 29 réclamant l'abolition de l'esclavage des noirs et l'égalité de tous les Hommes. 

Cet article est tout à fait remarquable pour l'époque. En effet, sur les 60 000 cahiers rédigés, seuls une soixantaine traitent de la question de l'esclavage des noirs. Ils ne réclament pas tous l'abolition de l'esclavage des Noirs, certains étant même en faveur de la poursuite de la traite négrière.

Après le licenciement de son corps en 1791, on le retrouve deux ans plus tard à Porrentruy. Le 23 août 1793, il est nommé capitaine de la deuxième compagnie de gendarmerie du département du Mont-Terrible stationnée à Delémont. Le 15 mai 1795, il est nommé à la tête de la première compagnie, remplaçant ainsi le capitaine Bouchelier parti en retraite. Priqueler s'installe alors à Porrentruy où il devient le chef de tous les gendarmes du département.

Lors de l'annexion de ce dernier, le 17 février 1800, malgré la recommandation de Théodore Liomin, Priqueler est remplacé par son neveu Joseph-Antoine Rengger. Muté à Vesoul, il meurt le 15 février 1802.

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Père Georges André

Issu d’une famille aisée, Georges Charles Paul André est l’un des seuls hommes à avoir vécu et répandu au Tibet la chrétienté après de longues études au séminaire de Luxeuil et de Paris.
Il apporte à la ville Bahang beaucoup de changement en construisant des ouvrages importants. Il fit participer les Tibétains qui le baptisèrent l’empereur du Loutse-Kiang. Bahang prit le nom de Georgetown de 1921 à 1949, avant l’arrivée des troupes chinoises.
Il parlait le Tibétain et quelques dialectes dérivés et donna son nom à l’un des Pics de l’Himalaya.

Xavier Vendrely

Né le 11 février, Xavier Vendrely est devenu un des scientifiques les plus reconnus en Franche Comté. Il effectue ses études en pharmacie à Strasbourg puis à la faculté de Besançon. En 1897, il collabore à la « Flora Sequaniae Exciccata » à laquelle il apporte ses travaux en tant que botaniste et pharmacien.
Ses nombreuses analyses constituant un important inventaire de la flore poussent Xavier Vendrely à dresser une synthèse universelle : « Classification Vendrely »
Au fil du temps, il perpétue son travail et sa passion pour ses plantes. Il est un homme de science d’exception reconnu par son village et admiré par ses confrères.
Il meurt le 28 janvier 1908 pendant une analyse en chambre froide sur des plantes ne pouvant s’effectuer en pleine chaleur.

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Lucien Rué

Orphelin à l’âge de deux ans, Lucien Rué avait une passion pour le football. A 18 ans, il est considéré comme un très brillant joueur à l’US de Belfort. En 1936-1937 puis en 1938-1939, il termine second du championnat Bourgogne – Franche Comté. Et en 1940-1941, il se place au second rang derrière le FC Sochaux.
Par la suite, il débutera sa carrière professionnelle à Sochaux. Il y restera pendant 3 ans.
Le 7 mai 1944, il est vainqueur de la Coupe de France (4 à 0 devant Reims-Champagne).

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Marius Mozer

Après sa scolarité en 1910, il commence à faire des études en médecine à Paris. Elève de Babinski (médecin qui a décrit plusieurs signes d’affections neurologiques), Marius MOZER intègre l’hôpital maritime de Berck (Pas-de-Calais) en 1914.
C’est à ce moment qu’il commence à œuvrer dans la recherche contre les tuberculoses osseuses et vertébrales.
Il part au front comme médecin auxiliaire au 161ème régiment d’infanterie. Blessé au visage, il garde quelques séquelles ce qui ne l’empêche pas d’utiliser son savoir.
A son retour, il est nommé chef de laboratoire à l’hôpital de Berck lui demandant beaucoup de travail. Son frère Gérard, spécialisé en bactériologie vient le seconder en 1925. Malgré son soutien, un accident  eut lieu au laboratoire. Contaminé, Gérard MOZER meurt dans la souffrance et son frère, par culpabilité, porte le deuil jusqu’à la fin de sa vie. Cependant, il fut encore décoré de la légion d’honneur.
Marius MOZER meurt en 1938 suite aux répercussions de ses blessures de guerre.
La ville de Berck attribua leurs noms à une rue afin d’immortaliser leur œuvre scientifique.

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Gérard Mozer

Après quelques années d’hésitations pendant ses études en polytechnique, il choisit  le même parcours que son frère cadet Marius et l’effectuera avec brio.
Il se spécialise en stomatologie et s’installe dans son cabinet à Reims en 1917.
En 1925, appelé par son frère ayant besoin d’aide au laboratoire de l’hôpital de Berck, il veut se former pendant deux ans à l’institut Pasteur pour être capable d’épauler Marius.
De 1927 à 1932, il reste au laboratoire pour accompagner son frère dans ses recherches et ses expériences. Un accident maladroit se produit en 1930. Il est contaminé par voie buccale maculée de bacille (bactérie) de Koch.
Il meurt suite à cet effroyable imprévu le 17 mai 1933.
La ville de Berck attribue leur nom à une rue afin d’immortaliser l’action et l’œuvre scientifique des deux frères.

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